Il mese d’agosto è la permanenza dei fiori feriti.
La brezza non cambia la direzione del vento.
L’assenza della parola non rompe il giuramento.
Ho imparato a pesare il peso delle coscienze
Con un grano di sesamo sul mio pane.
Un muro superbo cade da solo.
La polvere lo brucia alla porta delle rovine.
Pazientemente, secolo dopo secolo, ho levigato le parole,
E cambiato il dolore nel viso dell’uccello.
Le mois d’août est la permanence des fleurs blessées.
La brise ne change pas la direction du vent.
L’absence du mot ne rompt pas le serment.
J’ai appris à peser le poids des consciences
Avec une graine de sésame sur mon pain.
Un mur hautain tombe de lui-même.
La poussière le brûle à la porte des ruines.
Patiemment, siècle après siècle, j’ai poli les mots,
Et changé la douleur dans le visage de l’oiseau.